De beaux textes venus d’Algérie, d’Autriche (lycée français de Vienne), du Canada, de France mais aussi de Guinée et d’Italie.
Merci à tous pour vos belles participations.
Les cadeaux vous parviendront avant la fin de l’année scolaire dans vos écoles ou à votre adresse personnelle.
Les gagnants sont :
Par ordre de réception
Romane
Melissa
Lisa
Veronica, Ginevra et Elisa
Letizia
Rose
Mohammed Amir
Les textes sont tous très beaux et nous n’avons pas fait de classement.
Merci aux enseignantes de Rome et de Vienne pour leur engagement dans l’écriture.
Une mention spéciale pour la classe de l’école française de Conakry qui a envoyé un joli texte collectif.
Bravo à tous et toutes !
Les plumes
Vues : 806
Texte de Lisa
Sa robe battait librement dans son dos tandis que son chapeau de
paille manquait de s’envoler très haut dans le ciel. Ses épaules nues
paraissaient aussi parfaites que son teint de porcelaine. Vu comme
cela, la demoiselle pourrait sembler aussi pure et innocente que le
blanc immaculé de sa robe de coton. La jeune femme respirait à pleins
poumons l’air salé de l’océan. Les palmiers se balançaient au gré du
vent tandis que l’écume de la mer léchait les souliers de la dame. Le
soleil éclairait avec ardeur les profondeurs de l’océan. Les cris des
nombreuses mouettes dans le ciel se faisaient entendre au loin. Le
regard azur de la jeune demoiselle se portait sur un navire ondulant
sur les vagues. Dedans, se trouvait son fiancé tant adoré avec lequel
elle comptait se marier à son retour de voyage. La dame, que nous
appellerons Rose, aimait cet homme avec passion et le voir partir lui
déchirait le cœur. Le couple s’était connu au beau milieu d’un port et,
dès lors, n’avait plus souhaité se séparer. L’homme, nommé Émile,
était épris depuis son plus jeune âge de la mer et du grand air. Ce qui
expliquait son impossibilité à refuser la proposition, si tentante, faite
par son capitaine de partir à l’aventure durant six longs mois… Rose
n’avait eu à cœur de réfréner son enthousiasme. Le mariage
attendrait. Alors le fiancé avait pris les eaux avec une pointe de
remord. Et voilà que sa dulcinée se prenait à regretter sa trop grande
générosité… Une larme roulait sur sa joue si parfaitement poudrée,
laissant une trace dans son sillage. Une seconde suivit. Puis une
troisième. Mais la solide jeune femme refusait de se laisser aller au
désespoir. Après tout, elle retrouverait son prince dans quelques mois
seulement…
Mais aurait-elle pu se douter du malheur qui allait s’abattre sur elle ?
Aurait-elle seulement pu imaginer qu’une ombre vienne gâcher son
bonheur si parfait ?
Car le fastueux mariage auquel elle aurait dû avoir droit n’aurait jamais
lieu. Son fiancé ne serrerait plus jamais sa si douce bien-aimée entre
ses bras…
Le texte de Mélissa
La liberté guidant le peuple
Un jour, sous un ciel gris-bleu, une femme rousse avec des joues roses avança dans le brouillard. Vêtue d’une robe jaune déchirée, qui était sa seule et unique richesse , autour d’elle, des morts et beaucoup de blessés, son cœur battait fort et ses pieds tremblaient de peur car des hommes voulaient la tuer, elle n’avait pas peur pour elle mais pour son bébé qui était dans son ventre, elle rêvait de ce bébé depuis des mois. Elle voulait le bercer dans ses bras et lui chanter une jolie berceuse.
Les hommes s’approchaient d’elle, ils criaient « arrêtez-vous », « nous allons vous attraper et vous jeter dans une prison », « vous n’avez pas le droit de sortir seule de votre maison. Les femmes doivent rester à la maison ». Un homme lui frappa le pied, elle commença à saigner et avoir très mal.
Elle pria dieu de lui venir en aide : « dieu, protégez la France et mon enfant ». Un vent fort souffla et le tonnerre gronda, la femme s’échappa dans le brouillard et réussi à arriver à l’hôpital ou elle accoucha d’une jolie petite fille qu’elle prénomma « Liberté »
Comme elle n’avait de vêtement pour son bébé, elle l’enveloppa dans le drapeau et lui donna du lait. La petite s’endormit très vite. La femme décida de fuir encore avec son bébé car elle entendait les hommes s’approcher de sa chambre…
Un ange apparut dans la chambre, il lui demanda de venir avec lui, il allait l’emmener dans un pays où elle vivra tranquillement avec sa fille. Dieu avait exhaussé son vœux, le plus cher, elle vivra désormais dans un pays libre. Elle garda pour toujours le drapeau de la France, qu’elle embrasse très souvent, quand son pays lui manque.
Bravo à tous ces jeunes talents !