Nuit de la lecture


Ce soir la nuit de la lecture…. une belle occasion d’écriture….

pour écrire lire est essentiel ….

je vous propose ces extraits de Léon l’africain d‘Amin Maalouf

1 Notre voyage se prolongea pendant des semaines….

2 Barberousse avait pris pour base la petite ville portuaire…

3 De nombreux amis étaient rassemblés chez moi pour fêter ….

4 Quant à moi j’ai atteint le bout de mon périple

dans ce jeu d’écriture il s’agit d’écriture entre les citations votre texte

quelques lignes après le 1 puis enchaîner le 2 et écrire la suite puis le 3 et finir par le 4 et votre texte qui clôturera le texte.

Les œuvres produites resteront en ligne toute la semaine !

à vos plumes et n’oubliez ni de lire ni d’écrire !

odile

des plumes

 

 

 

 

 

Vues : 239

18 réponses à Nuit de la lecture

  1. martine estrade dit :

    Notre voyage se prolongea pendant des semaines. J’avais fait le choix d’embarquer sur ce cargo de transport de marchandises pour une somme modique et une durée fort longue qui devait m’amener au bout du monde et aux confins de moi-même.La houle nous berçait, nuit et jour. L’équipage était souvent silencieux et, en dehors des heures des repas, les crissements des chaines et des cordages, le claquement du vent dans les voiles, le fracas des vagues sur la coque du navire et les cris perçants des oiseaux de mer formaient une musique lancinante et répétitive , seul ancrage à la réalité que nous percevions.
    Barberousse avait pris pour base la ville portuaire.Il savait qu’il pourrait s’y ravitailler et y effectuer ses tractations commerciales. il chargerait de nouvelles marchandises à convoyer vers l’Orient , vendrait épices , et soieries et même les bois précieux qu’il n’avait pas déclaré dans sa cargaison et dont il escomptait un bon prix. Ses marins, eux auraient besoin de se divertir, sans quoi , tôt ou tard, éclateraient les bagarres. Après leurs longues semaines passées en mer, les hommes d’équipage se précipiteraient dans toutes les tavernes du port pour y festoyer et, rapidement, épuisés et dessaoulés, ils aspireraient à retrouver le calme de la mer.
    Je profitais de cette escale pour rejoindre mon foyer. J’avais choisi le cargo, -un mode plutôt inhabituel de transport dans la temporalité accélérée de notre époque-, pour larguer mes amarres intérieures et écrire face à un horizon d’infini . Les marins sont des créatures discrètes et taciturnes qui ne m’adressèrent la parole que si je prenais l’initiative de les aborder. Ils n’étaient pas hostiles et se montraient même serviables dans leurs gestes quotidiens, simplement, ils baignaient dans une immensité qui se passait de mots et cela convenait à ma rêverie. je leur en étais reconnaissant..
    De nombreux amis étaient réunis pour fêter mon retour. Curieux, ils l’étaient, de voir l’effet qu’aurait eu sur moi cette expérience saugrenue. Ils m’imaginaient éreinté, soit par cette longue solitude, soit par cette promiscuité humaine inconfortable et ce confinement. il n’en était rien et je me sentis alors, l’espace d’un instant , bien plus seul que je ne l’étais sur le pont du navire. Il est des expériences qui ne se transmettent pas, que ceux qu’on aime ne sauraient comprendre. J’en pris mon parti, et ce fut un deuil massif qui me permit de les retrouver et d’être, avec eux, heureux de passer cette soirée. . Quand à moi, j’avais atteint le but de mon périple : écrire et ressentir le monde par toute ma sensorialité déployée, et qu’il n’y ait, jour après jour, que l’écriture et l’infini de l’horizon. Ce qui jusqu’alors m’était apparu invraisemblable, sinon impossible, s’était avéré dans le voyage, fort simple à vivre. J’en étais presque nostalgique pour le futur. Peut être n’y aurait il plus , pour continuer à écrire et à vivre plusieurs vies, qu’à embarquer sans bagages et sans doute pour fort longtemps, sur des navires, imaginaires ceux-là.
    martine 19/1/20

  2. catherine lerooy dit :

    1 Notre voyage se prolongea pendant des semaines. Le fin voilier courait sous un bon vent régulier qui nous permit de faire escale chaque jour sur une île différente.
    Nous aurions pu ne pas nous arrêter et prolonger notre course par une navigation de nuit, mais c’eût été nous priver du plaisir du farniente au mouillage, de la petite promenade du soir le long des quais bordés de minuscules restaurants, parfois même d’une ultime baignade, du moins pour mes compagnons.
    Pour les passionnés marins que nous étions, rien de tel que de se sentir portés par la longue houle tandis qu’une bonne brise thermique revenait chaque après-midi gonfler nos voiles. Infatigables à la manœuvre, nous tirions sur les drisses et les écoutes, enchaînions les virements de bord, ou au contraire surfions sur les flots, plein vent arrière.
    Le temps que j’aurais voulu arrêter filait cependant et bientôt, après nombre d’escales, ainsi qu’il était convenu depuis le début de notre virée commune, Homère n’ayant plus que 3 jours de vacances devant lui, nous débarquâmes fin août à Lavrion, d’où il gagnerait l’aéroport d’Athènes, ce qui serait l’occasion pour tous de rendre visite à notre vieil ami Barberousse, et de partager avec lui les souvenirs tous frais de notre navigation…
    2 Barberousse avait pris pour base la petite ville portuaire où il vivait seul , face à l’île de Makronissos, dans la maison que lui avaient léguée ses parents pour mettre à l’abri du besoin ce fils prodigue qui leur était si souvent revenu dépouillé de ses rêves de fortune comme du peu d’argent qu’il y avait investi…Seul le temps l’avait assagi, à quoi s’était ajoutée la récente menace d’une attaque cérébrale, rançon tristement prévisible d’une vie d’excès. Il s’agissait pour notre joyeuse bande de ramener un sourire sur les lèvres du vieil homme qui nous avait tout appris de la mer mais se trouvait désormais condamné à l’immobilité par une santé chancelante.
    Cela fait, chacun reprit son bagage et s’en fut de son côté. Il ne me restait plus, après ces adieux qui m’émurent bien au-delà de ce à quoi je m’étais préparé, qu’à regagner mes pénates par l’habituelle petite route qui menait au cap Sounion.
    3 De nombreux amis étaient rassemblés chez moi pour fêter mon retour de croisière et ma santé retrouvée. C’est du moins cela qui figurait sur le carton d’invitation que j’avais demandé à Pénélope d’adresser deux mois auparavant à tous ceux qui m’étaient chers.
    Durant les longs mois de la maladie, plus que l’issue fatale que le médecin que j’étais ne pouvait ignorer, j’avais redouté les regards inquiets et les visages anxieux, les visites embarrassées, les expressions navrées, jusqu’aux pleurs qu’il m’arrivait à l’occasion de surprendre. C’était cette insoutenable atmosphère de tristesse diffuse, qui m’avait fait fuir la maison pour, en accord avec Pénélope et nos trois enfants, organiser cette échappée en mer, cette ultime croisière. Dopé par les médicaments j’avais presque pu me donner l’illusion de retrouver la maîtrise de mon corps…Mais la fin approchait.
    Ce fut une merveilleuse soirée dont j’emporte le souvenir enchanté, rires des enfants insouciants, chaudes accolades des amis, tendre sourire de telle ou telle vieille conquête surprise de cette invitation d’un soir : « Ulysse, quelle bonne mine! » ou encore : « Ne restons plus si longtemps sans nous revoir. A bientôt, n’est-ce pas ? ».
    Et puis, tard dans la nuit, l’on égrena quelques vieilles chansons grecques et tirades homériques, accompagnées au piano par Pénélope. Il n’eût plus manqué que la ciguë – pensai-je, un brin sarcastique – pour mettre un terme à ce dernier jour, n’eut été le concours d’une infirmière suisse expérimentée.
    A l’aube, les invités descendent vers la plage, tentés par un dernier bain. Je les salue de la main et les regarde dévaler la pente escarpée qui mène à notre petite crique.
    4 Quant à moi j’ai atteint le bout de mon périple. Face à la mer, Pénélope se tient à mes côtés. C’est au bref tressaillement qui lui soulève la poitrine, que je comprends que la jeune femme en blanc vient d’injecter dans le cathéter la dose létale.

    • Odile zeller dit :

      Un très beau texte où le périple d‘Ulysse est en arrière plan. L’intrigue tient très bien et la fin douce amère … très cohérente.
      Merci pour cette lecture agréable
      Odile

      • martine estrade dit :

        un texte magnifique et d’une très belle plume où chaque détail est si ..vivant. une belle idée aussi ce dernier voyage en mer.bravo
        et merci
        martine

      • Catherine Lerooy dit :

        Merci pour cette belle idée.Première fois que j’ose mettre un texte en ligne…Quelle émotion!Mais peut-être que l’urgence annihile un peu l’appréhension. Je signale une erreur qui m’a échappé…C’est par le nom d’Ulysse qu’il convenait d’appeler le narrateur à la fin et non Homère…

        • Odile zeller dit :

          Bravo pour cette première. J’ai remplacé Homére par Ulysse à la fin du texte. Votre œuvre est de grande qualité. Merci de l’avoir offerte à la lecture
          À bientôt
          Odile

          • catherine lerooy dit :

            Merci pour la correction et les encouragements stimulants qui donnent envie de continuer.
            A bientôt pour peut-être d’autres mises ne ligne!
            Catherine.

  3. Claude Klein dit :

    Nous voguions sur les flots de la pensée éclectique de notre groupe anarchique. Notre but : trouver comment survivre dans une société aseptisée, gérée selon les principes de précaution maximum d’un libéralisme tout puissant.
    Notre voyage se prolongea pendant des semaines. Encore et encore tentions-nous de réunir un semblant de logique pour organiser ce monde libre de toute entrave dont nous rêvions. Comment permettre à chacun de trouver son plaisir dans l’équilibre, à la fraternité de prendre le pas sur l’individualisme forcené, à la paix de s’étendre sans coup férir ? A chaque proposition parcellaire, notre groupe applaudissait mais personne n’arriva à les synthétiser dans un ensemble cohérent et fonctionnel. Nous étions anarchiques.
    Pourtant, longtemps avant la découverte et l’exploitation extensive du pétrole, qui apporta renommée et pétrodollars au pays de Bolivar, Barberousse avait pris pour base la petite ville portuaire de Maracaibo. A cette époque, les bateaux à voile côtoyaient les barques de pêche, et, la population locale occupait seule le village situé au fond de la baie bleu-indigo. Pas de plates-formes, pas de filets d’hydrocarbures dans lesquels les enfants se maculaient mains, pieds et visage. Pas de bureaux et de structures de béton armé s’élevant au-dessus de la falaise. La seule pollution venait de la déjection des oiseaux et des animaux. Pas de quoi en faire une manif. Le pirate avait bien essayé d’y établir une république autonome. Ratée. L’absolutisme avait pris le pouvoir. La population s’était révoltée. Le dictateur avait été pendu. Le port avait retrouvé son calme d’antan, les villageois repris leur activité maritime.
    Maracaïbo… Mes parents y étaient nés et j’avais conservé leur maison en bois, qui luttait à sa façon contre l’usure du temps et l’appétit des termites. Je l’aidais de mon mieux, mon altruisme s’arrêtant là où commençait la survie de mon héritage. L’anarchie a des limites que diable. En ce 2 février 1999, de nombreux amis étaient rassemblés chez moi pour fêter l’arrivée au pouvoir d’un nouveau président. Personnage encore inédit dans l’histoire du pays, cet ancien militaire de base semblait acquis à la cause du peuple. Ses déclarations présageaient du bon et du nouveau pour les pauvres. Certes, des Caraqueños manifestaient contre sa présence à la tête du pays. Même de haut-gradés s’étaient joints à la fronde des casseroles. La Place Altamira résonnait de ce bruit lancinant. L’armée comme la police ne parvenaient pas à mater les résistants. Pas faute de les arrêter, de les interroger sévèrement, de les incarcérer ou de les forcer à l’exil…
    Peu à peu cependant, les forces de l’ordre reprirent le pouvoir en surface. Les causeries télévisées ou radiophoniques du Président se mirent à abreuver le pays de principes inédits de démocratie directe. Sur le plan économique surtout. Un exemple ? Le prix du pain fut modifié et fixé manu militari à la télévision après qu’un auditeur dit qu’il était trop élevé. Les réserves pétrolières fondirent au soleil de Cuba contre des médecins envoyés comme monnaie d’échange mais … rémunérés par le Gouvernement du Vénézuéla. En partie seulement, vous dira-t-on. Le prix du pétrole avait dû baisser.
    En très bref, le pays passa d’un état capable de financer les investissements nécessaires à son développement à une république pétrolière subissant les affres d’un sous-développement criant famine. Ecoles et universités performantes, hôpitaux reconnus et soins efficaces, nourriture abondante et produits importés ? Une époque évanouie. Elite locale capable de travailler pour le développement de son pays natal ? Disparue et, par la force des choses, exilée. Capitaux évadés, et pis que tout, transferts financiers des personnels gouvernementaux vers la presqu’île méridionale des Etats-Unis, pays honni entre tous par le locataire de Miraflores.
    Que vous dire d’autre sinon que, vingt ans après cette soirée de libations à l’Etiqueta Negra et aux empanadas, notre groupe de réflexion ne pense plus. Il s’est dissous d’office pour éviter emprisonnement et déchéance. Certains ont rejoint l’Europe, d’autres végètent en attendant de voir venir. Certains se battent encore. Quant à moi, j’ai atteint le bout de mon périple. J’habite ma maison vintage et tente d’écrire quelques lignes de temps en temps. Seul l’horizon bleuté, rencontre de la mer et du ciel, me permet de rêver à des lendemains meilleurs pour ma patrie.
    Claude Klein

    • Odile zeller dit :

      Merci Claude pour ce texte magnifique, intéressant, très documenté qui travaille sur plusieurs niveaux. Dommage que les dernières lignes signent la fin de ce parcours de vie. Bravo
      Odile

      • martine estrade dit :

        un bel usage de la métaphore qui nous incite à penser en profondeur, une qualité réaliste et documentaire , font un très beau texte réflexif

    • Catherine Lerooy dit :

      J’aime beaucoup votre texte, qui nous entraîne bien plus loin que dans un voyage exotique au charme dépaysant…Mais nous propose un autre monde…une utopie…Même si la fin peut sembler quelque peu amère ou désenchantée, il perdure comme un espoir par delà les mots…

  4. ampie dit :

    Notre voyage se prolongea pendant des semaines. Les tempêtes avaient durement éprouvé notre navire. Les voiles s’étaient déchirées tant de fois qu’elles étaient devenues inutilisables malgré les réparations. Nous avancions sous trinquette au mieux. Entre deux quarts, le capitaine m’invitait parfois dans son carré pour que je lui montre mes carnets de dessin d’orients lointains d’où je revenais de mission. J’étais heureux de lui procurer ces minutes de répit car les corsaires barbaresques et leur chef Barberousse hantaient le bout de mer que nous traversions. Ils avaient une réputation de grande cruauté, n’hésitant pas à éventrer vieillards et enfants. Notre bâtiment aurait fait un gibier facile. Ce Barberousse avait pour base la petite ville portuaire d’Alger et sillonnait la mer à la recherche d’une proie. Nous avancions aussi vite que nous pouvions mais chaque fois que le capitaine faisait le point nous réalisions que nous étions encore dans les parages du loup. L’équipage taciturne cachait son inquiétude en briquant le pont. Je me faisais petit, mon carnet et ma mine de plomb à la main, dessinant des terres imaginaires.
    Nous finîmes par rentrer en France sans dommage. J’avais oublié jusqu’au nom de Barberousse. Et puis un soir autour du feu, alors que de nombreux amis étaient assemblés chez moi pour fêter une récente victoire de mon père, la conversation aborda le sujet de la chance, du hasard. Chacun y alla de son anecdote. L’histoire de l’angoissante traversée au pays de Barberousse me revint à l’esprit : alors que nous nous croyions sortis d’affaire, la vigie avait signalé sur tribord arrière un navire barbaresque. Notre bateau blessé se préparait à l’hallali quand un brouillard intense s’était abattu tout à coup sur la mer, nous dissimulant à la vue de tout navire mal intentionné. Chance, malchance, hasard ou prédestination? Ce jour-là, la vigie était tombée de son poste d’observation, se fracturant la mâchoire. Il était mort de faim avant la fin du voyage. Il n’a jamais revu les côtes de France.
    Quant à moi j’ai presque atteint le but de mon périple et si la chance est avec moi et qu’elle m’évite la rencontre de quelque équivalent terrestre des corsaires, je vais me rendre à Paris pour remettre mon rapport au roi .

  5. Martine dit :

    Très joli ce texte , il fait rêver et donne des envies de voyages . On s’y croirait : bravo !

  6. Odile zeller dit :

    Toute une vie

    Notre voyage se prolongea pendant des semaines. L’équipage avait hâte de toucher terre. L’eau et les vivres déclinaient. Enfin un oiseau nous annonça un rivage. Amical ou hostile ? Nous n’en savions rien. Barberousse avait pris pour base une petite ville portuaire, qui, selon les cartes du commandant etait a quelques encablures de notre mouillage. Les marins et les officiers eurent pour consigne d’être discrets et de descendre en ville à la nuit tombée et en tenue civile. Toutefois notre méconnaissance des idiomes locaux nous faisait remarquer.
    Un soir ou de nombreux amis étaient rassemblés chez moi pour fêter quelqu‘anniversaire une canonnade nous surprit et dans l’instant il nous fallut mettre cap au large. Les matelots encore à terre eurent la surprise au matin, enfin dégrisés de ne pas retrouver leur bâtiment. Un corsaire nous prit en chasse, plus léger et plus manœuvrant la course fut difficile mais le commandant, habile et intelligent sut le tenir à distance. Au bout de deux jours de poursuite le corsaire abandonna sa chasse.
    Notre bateau libéré de son poursuivant put rejoindre son précédent mouillage, récupérer le reste de son équipage et poursuivre sa route pour livrer à Saint Malo sa cargaison d’épices. Quant à moi j’ai atteint le bout de mon périple dans cette enclave portugaise. C’est ici que je voulais ouvrir un comptoir en accord avec deux armateurs malouins. J’y ai fait fortune et fondé une famille. La vie corsaire était oubliée je m’étais fait sédentaire, notable … entouré d’une famille et propriétaire de magasins et d’une belle maison.
    La nostalgie de ma Bretagne natale me prenait parfois … j’écoutais lors les récits des marins de passage dans les gargotes du port.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.